Tu découvriras les particularités, l’abondance, les origines ainsi que l’histoire de la pêche aux petits poissons des chenaux tout au long de ta lecture.
Particularités du poulamon
Noms scientifiques | Poulamon d’Atlantique, microgadus, tamcod (Walbaum) |
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Noms populaires | Petits poissons des chenaux, poissons de Noël, loche, Tommy cod. |
Longueur moyenne (mâle) | 150 millimètres |
Longueur moyenne (femelle) | 185 millimètres |
Longueur maximale (mâle et femelle) | 381 millimètres |
Longévité | Moyenne : 3 ans Maximale : 8 ans |
Poids | Moyen : 45 grammes Maximal : 570 grammes |
Fécondité | Moyenne : 8 600 œufs Minimale : 1 000 œufs Maximale : 46 000 œufs |
Abondance des petits poissons des chenaux dans la rivière Sainte-Anne
Localement, les pêcheurs récoltent entre 300 et 400 tonnes de petits poissons des chenaux, 20 % allant aux pêcheurs commerciaux. Malgré le grand volume pêché, cette exploitation demeure minime par rapport à la quantité de poulamons d’Atlantique présents dans le secteur. L’ensemble des captures représente à peine 1 à 3 % du bassin de poissons des chenaux revenant frayer dans la rivière Sainte-Anne.
Historique de la pêche aux poulamons
Ce sont les Iroquois qui ont découvert le poulamon entre les ans 1 000 et 1 100. Des fouilles effectuées le long des rives du Saint-Maurice, au nord de la ville de Trois-Rivières, ont permis de découvrir des ossements de ces gadidés confirmant leur trouvaille bien avant notre époque.
En 1677, lorsque les Européens posèrent leurs pieds sur nos terres, les colonisateurs de la famille Turcotte étaient établis le long des rives de la rivière Champlain. C’est dans ces années que Jacques Turcotte capturait le poulamon au temps des Fêtes, d’où son surnom de poisson de Noël.
Les archives mentionnent également que le poulamon était toujours présent et même ponctuel lorsque l’hiver était à nos portes. L’activité débutait toujours peu après Noël et avant le jour de l’An, tout comme de nos jours.